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11 décembre 2018 2 11 /12 /décembre /2018 14:08

Je rêvais de soleil, d’amour et d’eau fraîche

Au Pays des Merveilles, et de murs plein de brèches

Pour que s’infiltrent nos rires, nos rêves enfantins

Tout ce qui me faisait dire, « oui la vie sera bien ! »

 

Mais je vois de très loin que même toi tu doutes

Tu te vois moins serein pour me tracer la route

Tu as peur de ce monde qui a peur de lui-même

De ses idées vagabondes remplies de haine

 

Où est-ce qu’on va Papa ?

Me proposes-tu la Terre,

Paradis ou enfer ?

Où est-ce qu’on va Papa ?

Dans ton cœur, dans ta vie,

Dans tes bras à l’abri

 

Je rêvais de courir droit vers la liberté

Notre ligne de mire avec le vent comme allié

Je voulais découvrir le sable et puis la mer

Voir le monde s’ouvrir comme les mains de nos frères

 

Mais ton compte à rebours te dit d’attendre un peu

Que même tout ton amour n’éteindra pas le feu

Qui brûle les forêts des libertés de l’Homme

Que tu ne sauras retiré tous les vers de la pomme

 

Où est-ce qu’on va Papa ?

Me proposes-tu la Terre,

Paradis ou enfer ?

Où est-ce qu’on va Papa ?

Dans ton cœur, dans ta vie,

Dans tes bras à l’abri

 

J’ai besoin de te voir le sourire aux lèvres

J’ai besoin de savoir la douleur et la fièvre

Comment brille la lune même au cœur de la nuit

Qu’elle soit blonde ou brune quand elle guide nos vies

 

Sache mon enfant que je ferai de mon mieux

Te montrer les printemps qui règnent dans nos yeux

Les contrées de lumière où la beauté sait vivre

Nos doutes à la mer, nos peurs à la dérive

 

Oui, on y va Papa

Direction le futur

Droit vers l’aventure

Tant que c’est toi Papa

Je n’aurai peur de rien

Et ta main dans ma main

Oui avec toi papa

Je n’aurai peur de rien

Et ta main dans ma main

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19 juillet 2018 4 19 /07 /juillet /2018 19:05
Oui j'ai eu peur de parler
Mais j'ai eu honte surtout
Alors que j'aurais peut-être pu sauver
L'innocence de mes frères à genoux
 
J'ai fermé les yeux
Certains jours, certaines nuits
J'ai serré les poings silencieux
Mais pas un mot, pas un bruit
 
Et aujourd'hui je le sais
Qu'il faut dire et redire
Ce que l'on cache, ce que l'on est
Parler était le moins pire
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16 novembre 2015 1 16 /11 /novembre /2015 14:48

Allons enfants de la patrie

Mettons nos bras autour de nos cous

Ce soir ce n’est pas un chant mais un cri

Un cri de douleur mais d’espoir avant tout

A jamais les coudes serrés pour la liberté

Celle de vivre et de s’exprimer

A jamais nos cœurs serrés et solidaires

En la mémoire de Charlie et de nos frères

Je suis le silence l’espace d’une rafale

Le temps d’accepter ce combat animal

Qui n’a que le sang comme unique fringale

Et qui semble si bien discerner le bien du mal

Je suis le silence le temps d’une minute

Un crayon vers le haut, nos regards vers la lutte

Contre ceux qui bafouent et ne désirent que la chute

De cette liberté que l’on aime, notre unique but

A jamais les coudes serrés pour la liberté

Celle de vivre et de s’exprimer

A jamais nos cœurs serrés et solidaires

En la mémoire de Charlie et de nos frères

Je suis le silence au milieu d’une marche

Pour que l’encre de nos plumes ne soit pas qu’une tâche

Et notre élan présent puisse crier à ces lâches

Que notre liberté n’est pas de celles que l’on arrache

Je suis le silence car je reste sans mots

Devant le vacarme de certaines idéaux

Si les armes sont la réponse aux dessins de marginaux

C’est que certains marchent dans les pas des faschos

A jamais les coudes serrés pour la liberté

Celle de vivre et de s’exprimer

A jamais nos cœurs serrés et solidaires

En la mémoire de Charlie et de nos frères

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16 novembre 2015 1 16 /11 /novembre /2015 14:45

C’était un mois d’août dans la botte italienne

Où on chassait les doutes d’une pluie diluvienne

Qui s’abattait sur nous depuis déjà des semaines

Et nos jambes à nos cous là où le vent nous mène

Tu avais emmené dans ton sac à bretelles

Ton doudou, des jouets, ton sourire éternel

Et planqué tout au fond une surprise des plus belles

Un machin plein d’boutons qu’on appelle varicelle

Lève haut tes p’tits bras

Tiens-toi sur mes épaules

Juste au bout de tes doigts

C’est la lune que tu frôles

Ne regarde pas en bas

Je suis là, je t’épaule

Juste au bout de tes doigts

C’est la lune que tu frôles

Un matin comme les autres, tu n’voulais pas dormir

C’est pas grave, pas ta faute, tu veux tout découvrir

On délaisse Maman dans les bras de Morphée

J’accepte ses amants, que les divinités

Assise sur mes épaules et tes mains sur ma tête

Je te parle de ton rôle à jouer sur la planète

Est-ce que tu m’écoutes, est-ce que je parle aux mouettes ?

On avance sur la route et tu restes secrète

Lève haut tes p’tits bras

Tiens-toi sur mes épaules

Juste au bout de tes doigts

C’est la lune que tu frôles

Ne regarde pas en bas

Je suis là, je t’épaule

Juste au bout de tes doigts

C’est la lune que tu frôles

Au bout de ce chemin tu découvres la plage

La mer, le sable fin et ses p’tits coquillages

Quand tu lèves les yeux c’est pour voir l’horizon

On est là tous les deux, on s’échappe pour de bon

Je t’emmène en voyage vers des contrées lointaines

Des paradis sauvages, doux comme de la laine

Tu seras ma princesse, mon pays et ma reine

J’te répèt’rai sans cesse que c’est toi que je t’aime

Lève haut tes p’tits bras

Tiens-toi sur mes épaules

Juste au bout de tes doigts

C’est la lune que tu frôles

Ne regarde pas en bas

Je suis là, je t’épaule

Juste au bout de tes doigts

C’est la lune que tu frôles

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16 mars 2012 5 16 /03 /mars /2012 17:10

Tu y crois, toi

Au combat des coqs

Dans la bassecour des puissants

Et l’horreur de l’époque

Les larmes et le sang

 

Tu y crois, toi

A la beauté des discours

A l’aura du sacré

Dans l’oreille des sourds

Prêts à tout pour oublier

La pâleur de nos jours

La fuite des idées

Et l’oubli de l’amour

De la fraternité

 

Mais j’y crois, moi

A l’union de nos vies

A nos corps enlacés

Aux enfants interdits

Et les peuples oubliés

 

Et j’y crois, moi

A l’odeur du lys

A la lumière du soleil

La beauté de nos fils

Au pays des merveilles

L’extinction des milices

Aux idées qu’on essaye

Et nos sourires complices

Quand l’espoir s’éveille

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4 novembre 2011 5 04 /11 /novembre /2011 16:43

Perdu dans les visages

Que nous propose les ondes

Je ne suis plus que l’image

Des « penseurs » de ce monde

Des exemples en orage

Mon regard qui s’inonde

Mes pensées en otage

Quand le mass-media gronde

 

Et sous ces tonnes de détritus

Mon reflet saurait-il se miroiter ?

Sous ces troupeaux d’individus

Saurais-je encore me ressembler ?

 

Vous avez su ancrer

Dans les esprits les plus fragiles

Toutes ces ternes identités

Cherchent à se battre pour le mille

Et la fuite de nos idées

Qui restent suspendues à un fil

Pourra-t-on un jour se targuer

De porter son propre style ?

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5 juillet 2011 2 05 /07 /juillet /2011 09:46

Elle est avide cette soif d’âmes

Quand tu les emportes à la flamme

Une partie de moi à chaque fois

 

Se nourrir du triste des anges

Mais que donnes-tu en échange ?

Des larmes semées derrière toi

 

Et ces attaques perfides à outrance

Qu’ont-ils fait pour autant de souffrance ?

Je ne comprends toujours pas

 

A travers le monde en chacun de nous

Ton poison nous emmène là où l’on s’échoue

L’espoir en moins enlacé dans tes bras

 

Et iras-tu jusqu’au dernier ?

Des familles, des frères déchirés

Y aura-t-il une dernière fois ?

 

Au désespoir moi je n’ai que mes mots

Contre mes larmes ton venin est de trop

L’humain glisse sur toi

 

Et si demain tu prends mon cœur

Tu prends ma main, tu prends mes pleurs

Je te donne tout, tu as le choix

 

Pour toujours je chanterai ce poème

Pour ceux que tu as pris, pour ceux que j’aime

Mon hymne au combat

 

Pour toujours je chanterai ce poème

Pour ceux que tu as pris, pour ceux que j’aime

A jamais au fond de moi

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11 mai 2011 3 11 /05 /mai /2011 17:53

Non rien n’a bougé

Le ciment demeure sous les plaines

Il déborde des idées

Jusqu’au béton dans les veines

Qui saura déchirer

A coups de mains qui saignent

Qui mènera l’armée

Des frères contre la haine

 

Et au loin le soleil

S’effrite sur l’horizon

Et demain au réveil

La sueur sur nos fronts

 

Non rien n’a changé

Les couleurs persistent dans les yeux

Et sur les peaux métissées

Les pommés tissent des concepts dangereux

L’indifférence aux côtés

D’un égoïsme vertigineux

Qui saura attiser

Les braises d’un monde fabuleux

 

Et au loin le soleil

S’effrite sur l’horizon

Et demain au réveil

La sueur sur nos fronts

 

Non rien n’a évolué

Les données sont toujours les mêmes

Personne n’a su hissé

Les drapeaux d’un nouveau système

Et aux poings liés

Qui contrôlaient tous nos poèmes

S’ajoute l’aliéné

Autour de nos idées fleurissent les chrysanthèmes

 

Et au loin le soleil

S’effrite sur l’horizon

Et demain au réveil

La sueur sur nos fronts

 

Oui la lune arrive

Et éclaire tous nos espoirs

Les yeux fermés à la dérive

Je chante à refaire l’histoire

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3 mai 2011 2 03 /05 /mai /2011 11:39

Approche mon enfant, je vais essayer de passer

Les incertitudes du temps, pour ne pas t’effrayer

La peur qui est mienne, quand le soleil se lève

L’innocence qui est tienne, devant un futur qui s’achève

L’avenir dans tes yeux, brille comme nulle étoile

Et ton rire merveilleux, me fait mettre les voiles

Et j’éclaire dans ton ciel, comme Vénus pour le berger

Et je trace à tire d’aile, des chemins pour te guider

 

Approche mon enfant, je vais essayer de parler

De ce qui est important, dans ce monde déjà noyé

Les mains de tes frères sont de plus en plus hautes

Mais ne sois pas amer ce n’est pas de leur faute

On forme la jeunesse loin de la fraternité

Plongés dans l’ivresse, on piétine nos idées

Mais non ne pleure pas, tout n’est pas que fiction

Tes pas dans mes pas, ensemble vers l’horizon

 

Approche mon enfant, je vais essayer de chanter

Le bonheur des instants passés à tes côtés

La joie qui est mienne quand ton rire résonne

Le monde et ses chaînes, tout ça je l’abandonne

A travers ton être la vie prend un sens

Là où ta lumière pénètre, la douleur n’est qu’absence

 Et si ta main dans ma main nous mène hors du temps

C’est que la force de nos liens est bien plus que celle du sang

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28 mars 2011 1 28 /03 /mars /2011 23:24

Partout où je vais j’emporte avec moi

Une chair usée par le temps qui passe

Un amas de souvenirs qui traîne derrière mes pas

Des cicatrices à l’infini pour que rien ne s’efface

 

Gravées à jamais sur mon cœur et mon corps

Pour faire de l’oubli un éternel espoir

Pour remuer le couteau quand la mémoire s’endort

Sur une plaie pansée d’où ressurgit l’histoire

 

Souviens, souviens-toi

Au loin la réminiscence

Survient, à chaque fois

Le dessein de la renaissance

 

Les traces de la vie nous rappellent au présent

D’un demain apeuré par ces tristes sculptures

Que l’on croyait perdues dans les méandres du néant

Elles découpent aux veines ces lointaines blessures

 

Souviens, souviens-toi

Jusqu’à la lueur de l’innocence

Soutiens, fais en loi

Le début de la résistance

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